Publié le 18 avril 2023
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Mis à jour le 25 avril 2023
le 25 mars 2023
Carla Giorgalla, Mélissa Mathias et Adélaïde Vailler, toutes les 3 étudiantes en Master 2 Droits de l'Homme de la Faculté Julie-Victoire Daubié, ont participé à la 38e édition du plus ancien concours de plaidoiries francophone sur la Convention européenne des droits de l'homme, le Concours Cassin. Félicitation à notre équipe qui figure au palmarès, lauréate du meilleur mémoire "requête".
Le concours René Cassin est un concours de plaidoirie en langue française autour du droit de la Convention européenne des droits de l'homme. Son objectif ? Faire travailler les étudiant.es sur une affaire fictive que la Cour européenne des droits de l'homme devrait juger. La finale de la 38e édition de cette compétition de procès fictifs en langue française a eu lieu à la Cour le 24 mars 2023. 38 équipes, soit près de 200 participant.es en provenance de toute l’Europe, se sont présentées devant le jury composé de juges de la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH), d'avocat.es, d'universitaires et de représentant.es des institutions partenaires du concours. Il était présidé par M. Christophe Soulard, premier président de la Cour de cassation française. |
Équipe requérante vs équipe défendresse
Le concours se déroule en deux phases : une phase écrite (le mémoire), à l'issue de laquelle sont sélectionnées les 32 meilleures équipes qui poursuivront avec la seconde étape. La phase orale (les plaidoiries) se déroule pendant 3 jours à Strasbourg. Cette année, les 38 équipes inscrites ont été invitées à plaider. Les résultats des équipes lauréates des meilleurs mémoires ont été dévoilés à la fin de la deuxième journée de plaidoirie en même temps que l'annonce du classement et des équipes finalistes. L'équipe de la Faculté Julie-Victoire Daubié, représentée par Carla Giorgalla, Mélissa Mathias et Adélaïde Vailler, se positionne à la 10e place et remporte le prix du meilleur mémoire en requête. Il récompense l'équipe dont le mémoire en requête a obtenu la meilleure note parmi toutes les équipes dont le statut était "requérant". Comme le précise Vincent Sauvage, « ce prix signifie donc qu'il s'agit de l'écrit qui a été considéré comme le plus pertinent et convaincant juridiquement concernant les revendications du requérant fictif ».
[source : instagram @concourscassin]
Depuis la création de ce concours, le comité d'organisation invite les étudiant.es à se saisir de problématiques actuelles, en choisissant des thèmes ancrés dans les enjeux de société et des questions qui font débat : les lanceur/euses d’alerte, la justice prédictive, les enfants déplacé.es ou encore en 2022, les propos haineux sur les réseaux sociaux.
Cette année, les participant.es ont plaidé autour du thème "L’État de droit et l’indépendance de la justice".
Cette année, les participant.es ont plaidé autour du thème "L’État de droit et l’indépendance de la justice".
Des étudiantes déterminées et motivées
« Nous, Carla Giorgalla, Mélissa Mathias et Adélaïde Vailler, sommes toutes les trois en Master 2 Droit public mention Droits de l’Homme à l’Université Lumière Lyon 2. Nos parcours, divers et variés et somme toute, très différents, se sont rejoints autour d’un objectif commun : l'étude et la défense des droits humains. En effet, Carla a effectué sa licence à Paris 1 Panthéon Sorbonne. Mélissa, quant à elle, a réalisé son parcours universitaire de droit parcours public à la Faculté de Droit de Nancy (Université de Lorraine). Concernant Adélaïde, elle est au sein de l’Université Lumière Lyon 2 depuis le début de son cursus. Toutes les trois, nous nous sommes rencontrées sur les bancs du Master 1 Droit Public à Lyon, l’an passé. Cette passion commune nous a réunies autour d’un projet prestigieux : le concours de plaidoiries René Cassin, édition 2023. Fortes de notre détermination et de notre motivation, nous nous sommes investies pleinement dans cette nouvelle expérience avec la précieuse aide de nos camarades de promotion. Ce projet est le fruit d’un effort commun que nous avons su porter devant les institutions européennes. Nous sommes très fières du parcours, non sans peine, que nous avons effectué et de l’acharnement que nous avons mis au profit de notre mémoire ainsi que de nos plaidoiries, avec les conseils avisés de notre « coach », M. Sauvage. Ce travail est d’une résonance très particulière en ces temps, autour d’un sujet qui nous lie à l’actualité et à nos luttes : l’État de droit. » |