Vote de la mort du roi

La simulation Historique est l’occasion de revivre et de poser à nouveau les grandes questions qui ont bâti et fondé notre République. Le 15 février 2017, la mort du roi et les enjeux sous-jacents que la question a soulevés seront remis sur la table des débats. À la suite de l’insurrection du 10 août 1792, le roi, dont le pouvoir est suspendu, est incarcéré avec sa famille à la prison du Temple. C’est la Convention, élue au suffrage universel, qui doit se prononcer sur une série de questions qui engagent la signification et l’avenir de la Révolution.

Ainsi, vous seront posées les questions suivantes :
- Louis Capet est-il coupable de conspiration contre la liberté publique et d'attentats contre la sûreté générale de l'État, oui ou non ?
- En cas de conclusion affirmative « quelle peine sera infligée à Louis ? » / en cas de conclusion négative “que doit devenir Louis .”

Lors de la séance deux groupes s'opposent, l'un pour et l'autre contre. Sur un temps global de 3 heures, le Bureau introduit le contexte et l’enjeu de la simulation historique. La position des participant.es est tirée au sort, 15 jours au plus tard avant la date de la simulation.

La présidence est assurée par un.e professeur.e.
Cette séance se décompose en 3 temps.
- Introduction du Bureau (3 min)
- 1re question et intervention des groupes (1h10)
- 2e question et intervention des groupes (1h10)
- Intervention pour le vote global et vote final (15 min)

Chaque groupe pour/contre comporte un.e président.e du groupe qui doit, obligatoirement, incarner un personnage historique lequel est choisi librement par le/la concerné.e.
Le/la Président.e du groupe doit assurer un discours de position d’une durée de 3 minutes minimum.
Les échanges se déroulent sur une durée d’une 1h10 par questions. Des réponses sont accordées aux intervenant.es volontaires, lesquel.les devront lever la main ou transmettre un papier.
Le vote final se fait à main levée.

Des États Généraux à l’abolition de la peine de mort en France, en passant par la dépénalisation de l’avortement, ainsi que tant d’autres événement charnières, la mise en place de simulations portant sur ces derniers peut permettre d’obtenir une véritable compréhension des enjeux d’époque, qui ont conduit au monde dans lequel nous vivons aujourd’hui, tant diplomatiquement que géographiquement, et bien entendu économiquement.
L’intérêt à organiser de tels événements ? Commémorer des grands instants de l’application de textes législatifs au travers de l’histoire. Cela a pour première fonction d’être un outil démonstratif d’enseignement de l’histoire législative. En second lieu, cela doit permettre à chacun de pouvoir se mouvoir dans la peau des parlementaires d’antan et de confronter et comprendre leurs opinions (ceux des parlementaires que les participants représentent), et ce afin de mieux appréhender les grands tournants et motivations de ceux qui ont, d’une manière ou d’une autre, forgé la France d’aujourd’hui.
Dans un dernier temps, les simulations historiques s’érigent comme un exercice théâtral prépondérant pour les citoyens intéressés par l’histoire de France.